L’Epée, Adam Green, l’immense Iggy Pop, Kindness et Tinariwen, sont dans les albums à écouter absolument ce week-end.
L’Epée Diabolique (Benetto & A Recordings / Because)
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Le dernier album du duo catalan The Limiñanas, Shadow People (2018), réunissait plusieurs invités de luxe, en particulier Anton Newcombe (aussi coproducteur de l’album) et Emmanuelle Seigner. Une alchimie parfaite s’est immédiatement créée entre eux, autant concernant les disques qui les ont construits pendant leur adolescence que dans leur façon d’envisager l’enregistrement en studio. Une fois cette première collaboration passée, impossible d’en rester là. Un an plus tard, débarque l’Epée, sorte de supergroupe rassemblant toute cette petite famille, histoire de mettre en boîte un album fiévreux en envoûtant.
Noémie Lecoq
>>> La chronique intégrale est à retrouver ici
Adam Green Engine Of Paradise (30th Century Records / Proper)
Fidèle à lui-même, le New-yorkais est de retour avec Engine of Paradise, un nouvel album, sans doute le meilleur depuis Minor Love (2010), accompagné d’une bande dessinée barjot reflétant l’univers en papier mâché d’Adam Green. Mélodies, arrangements, tout est confectionné ici avec l’attention d’un orfèvre.
François Moreau
>>> Retrouvez notre rencontre avec Adam Green ici
Iggy Pop Free (Caroline / Universal)
Décidément, rien n’arrête l’Iguane. Trois ans après Post Pop Depression et quelques semaines après la réédition de Zombie Birdhouse (1982), l’infatigable punk publie un dix-huitième album qui compte déjà parmi les meilleurs disques de la rentrée. Tout est d’ailleurs résumé dans son titre : Free
Franck Vergeade
Notre chronique à retrouver bientôt dans « Les Inrocks »
Kindness Somehing Like A War (Female Energy / Differ-Ant)
Avec ce nouvel album, l’un des derniers mixés par l’incontournable Philippe Zdar, Adam Bainbridge, alias Kindness, propose une bande-son à la fois sereine et nerveuse de l’époque, transcendée par une érudition pop sidérante.
Vincent Brunner
>>> la chronique intégrale est à retrouver ici
Tinariwen Amadjar (Wedge / PIAS)
Une fois encore, c’est au cœur du Sahel que Tinariwen a puisé l’inspiration de son nouvel album, fruit d’un voyage de douze jours, durant lesquels campements, bivouacs, feux de camp et improvisations ont nourri un catalogue de chansons inédites, qui seront immortalisées à quinze kilomètres de la capitale mauritanienne, dans un studio mobile. La beauté, elle, demeure.
Brice Miclet
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