Nous y voilà, au rayon cartable, stylo quatre couleurs et gomme senteur fraise. La rentrée est arrivée et vous prépare son lot de bonnes surprises.
Dent May – Across the Multiverse
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Le multi-instrumentaliste américain nous propose un quatrième disque qui risque de vous faire voir des petits coeurs un peu partout sur le chemin du bureau. Fidèle à son excentricité, Dent May nous propose un pur bijou pop et des mélodies mielleuses dans la veine de l’orfèvre Brian Wilson. En s’ouvrant sur Hello Cruel World, au moins le message est clair : il n’est pas question pour James de se laisser bouffer le moral par la morosité ambiante, et comme il le chante si bien : « We can make it if we try ». Enregistré à Los Angeles, cet album sent bon le sable chaud et nos séries préférées d’ado comme 90210 (Beverly Hills) à qui Dent May dédie une chanson. Son orchestration rend hommage avec élégance aux années 70 et l’utilisation de l’effet vocoder (sur I’m Gonna Live Until I’m Dead) risque de vous faire craquer. Cerise sur le gâteau : un featuring avec la chère Frankie Cosmos !
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Grizzly Bear – Painted Ruins
Après cinq années d’absence et un quatrième disque qui leur a valu un an et demi de tournée, les New-Yorkais (dont trois roucoulent désormais à L.A.) sont enfin de retour avec un nouveau disque baptisé Painted Ruins. Le premier signé sur une Major, RCA de Sony, quittant ainsi leur maison maternelle Warp. Plus sombre et nerveux que leurs ouvrages précédents – on sent que l’actualité récente y est bien pour quelque chose – ce 5e album n’en reste pas moins tout aussi émouvant et sincère. Capiteuse et chargée en synthés, l’orchestration laisse tout de même une place de choix aux harmonies vocales du chanteur Ed Droste. On se réjouit à l’idée de les retrouver en concert le 16 octobre à l’Olympia.
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Ghostpoet – Dark Days + Canapés
Après avoir été nommé au prestigieux prix Mercury pour son dernier disque Shedding Skin en 2015 (mais aussi en 2011 pour Peanut Butter Blues & Melancholy Jam), le londonien Obaro Ejimiwe ne chôme pas et nous revient avec un quatrième disque, Dark Days + Canapés, produit par Leo Abrahams (qui a bossé notamment avec Brian Eno et Jon Hopkins). A l’image de son époque, ce disque transpire un certain malaise, tout en gardant le cap et s’accrochant désespéramment à la vie. Éclairée ponctuellement par des notes d’espoir, cette oeuvre à vif s’appuie sur les cordes et le piano pour révéler toute sa sensibilité. Difficile de ne pas être touché par son Immigrant Boogie où Obaro raconte l’histoire d’un bateau de migrants en pleine dérive, ou encore par les névroses de Trouble + Me et la fatalité de We (re) Dominos. End Times clôturant quant à lui le disque comme un coup de marteau.
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Steven Wilson – To The Bones
L’ancien leader de Porcupine Tree, l’anglais Steven Wilson est de retour avec un nouvel album solo. Et si son nom ne vous est pas familier, sachez que l’animal fête tout de même plus de 30 ans de carrière. Il a même entrepris un titanesque projet de remixage d’albums cultes des 70’s et 80’s dont King Crimson et XTC. Souvent catalogué dans la rubrique « rock progressif », Steven propose en cette rentrée un disque rendant hommage aux anthologies de pop progressive des années 80 (Talk Talk, Peter Gabriel).
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