C’est reparti pour un mois, donc aucune raison de ne pas écouter encore plus de musique. #Restezchezvous, et écoutez le gros rock chanté de la Québécoise Marie-Pierre Arthur, le premier album du légendaire Ed O’Brien de Radiohead, la pop printanière de Ron Sexsmith, et enfin le hip-hop de Shabazz Palaces.
Marie-Pierre Arthur, Des feux pour voir (Simone Records)
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La Québécoise Marie-Pierre Arthur revient avec son quatrième album, Des feux pour voir, entre chanson pop et un rock indé parfois heavy. On se laisse à nouveau bercer par sa voix douce et puissante à la fois, son texte métaphorique francophone, et, forcément pour un Français, son délicieux accent.
Par Pier-Paolo Gault
Ed O’Brien, Earth (Capitol Music France / Universal)
Deuxième guitariste et figure emblématique de Radiohead, Ed O’Brien se lance en solo avec son premier long format. On y retrouve les influences du groupe d’Oxford : un mélange permanent de guitares, d’instruments orchestraux et de sonorités électroniques, avec certaines harmonies qui nous évoquent même parfois l’album OK Computer. L’intention y est néanmoins complètement plus pop, avec pour résultat un croisement enjoué de dream pop et de britpop. Bien joué Ed.
Par Pier-Paolo Gault
Ron Sexsmith, Hermitage (Cooking Vinyl / The Orchard)
Toujours aussi inspiré, le songwriter canadien livre un quinzième album écrit à la faveur d’une installation loin de la ville. A écouter les fenêtres grandes ouvertes. (…) Forcément, comme tous les albums paraissant en cette période de confinement général, l’immédiat et ouvragé Hermitage donne l’illusion paradoxale d’un printemps radieux.
Par Franck Vergeade
>> A lire : Le nouveau disque de Ron Sexsmith a mûri à la campagne, et ça s’entend
Shabazz Palaces, The Don of Diamond Dreams (Sub Pop / PIAS)
L’hyper inventif duo venu de Seattle poursuit ses explorations sonores et oniriques dans la lignée de Sun Ra et George Clinton. Inclassable et envoûtant. (…) Trois ans après le diptyque Quazarz : Born on a Gangster Star et Quazarz vs. The Jealous Machines, les deux potos rempilent avec The Don of Diamond Dreams, un album à écouter sur la Highway One au coucher du soleil, quelque part entre Malibu et Santa Barbara.
Par François Moreau
>> A lire : Shabazz Palaces, au nom de Sun Ra et George Clinton
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