La soul élégante de cet Anglais délicat est à découvrir lors du prochain festival les inRocKs Philips.
Par romantisme éperdu – qu’on nous pardonne d’être français –, on a toujours adoré les tatoué(e)s à cœur sensible, leurs allures de castagneurs ou de pétroleuses et leurs voix sensibles, presque inappropriées. On pense ici aux regretté(e)s Amy Winehouse ou Elliott Smith.
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On ne souhaite absolument pas le même sort funeste à Jack Garratt qui, lui aussi, cache bien son jeu avec son air de bûcheron hostile et ses biscoteaux de déménageur : il joue une musique pacifique, une soul éplorée qui fera de lui, en 2016, le challenger, à coups de murmures déchirants, de James Blake.
Au jeu des mélodies anesthésiées, de la nature morte grouillante de vie, Jack Garratt s’impose comme le surdoué de cette musique sans nom, sans forme, sans dogme, vaguement issue du dubstep, qui visite des régions chaudes du cosmos.
Du DJ Zane Lowe au producteur Rick Rubin, nombreuses sont déjà les victimes de ce druide hirsute et de sa musique solaire. On le retrouvera sur la scène de la Cigale lors du prochain festival les inRocKs Philips : une histoire d’amour entre la France et Jack Garratt est déjà prévue. JD Beauvallet
album Phase (Island/Universal) facebook.com/jackgarrattmusic concert le 12 novembre à Paris (Cigale), dans le cadre du festival les InRocKs Philips
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