Ces Canadiens combattent la crise avec leur pop aux couleurs extravagantes. Ils seront bientôt en concert à Paris.
En matière de pop-music à la fois dansante et soigneuse, électronique et respectueuse des codes harmoniques, le label Kitsuné s’est fait une réputation mondiale. Jusqu’à Toronto, où les Young Empires semblent avoir appris à écrire dans les compilations du label.
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Ultime récompense : ils sont au générique du recueil Kitsuné Maison 10, où leur electro romantique fait des petites merveilles de douceur et de suavité. Mais, compatriotes d’Arcade Fire, les trois faux frères Young savent aussi jouer avec le feu, dans des chansons épiques et flamboyantes, à l’image du remuant Rain of Gold qui les avait révélés sur le Net : un genre de disco pour vaisseau spatial, avec un dance-floor arrosé d’or massif.
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Capables de venir chercher des noises aux meilleures écuries anglaises du genre, les Young Empires contre-attaquent, armés d’outils aussi stupéfiants que la flûte de Pan.
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Régulièrement cités depuis comme les grands espoirs de cette electro nord-américaine partagée entre rêves et fêtes, les Young Empires seront à Paris, à l’invitation des Inrocks Lab, le 11 mai prochain.
JD Beauvallet
Concert le 11 mai à Paris (Flèche d’Or), avec les deux finalistes Inrocks Lab, entrée libre, www.myspace.com/youngempires
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