Moins contemplative, l’electro des Maps continue de faire perdre le Nord. Critique et écoute.
Il faudrait trouver un grand bâtiment dans une région désertée, y installer un soundsystem qui passerait Maps très fort, puis briser les murs porteurs un par un, à la masse, en observant si les plafonds s’effondrent ou pas. Car Maps s’avère de la musique d’architecte, le genre de construction sonore qui vous fait oublier l’ouïe : ce sont bien des murs qui s’élèvent, se croisent, s’agencent comme par magie, laissant circuler l’air dans des volumes faits d’interminables baies vitrées.
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Sur ce troisième album d’ambient au format nettement plus pop, Maps continue de se faire le correspondant anglais des Danois de WhoMadeWho, ou une version nocturne et planante de ces grands fous de Hot Chip. En fait, Vicissitude est le négatif aérien du dernier Pet Shop Boys : on rêve de soirées passées dans un planétarium en ruines, à dessiner mentalement des cartes du ciel.
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