Enivrante, sensuelle et synthétique : la vie de château. Critique et écoute.
Depuis sept ans, l’hôtel mythique du Sunset Strip de L.A. nourrit des inspirations de ce côté de l’Atlantique. Basé à Paris, Chateau Marmont a déjà publié moult remixes et deux singles d’une electro-pop évoquant tour à tour Kraftwerk, Jean Michel Jarre, François de Roubaix et Giorgio Moroder.
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Devenu trio, le groupe oeuvre depuis deux ans à l’élaboration d’un premier album promis pour mai, qui se dévoile avec un ep – soit deux titres inédits, flanqués de leurs remixes par d’autres (Money Mark, DVNO…).
Outre The Maze, croisière hypnotique et libidineuse portée par un saxophone – oui, oui –, il y a là Wargames, virée pop droite et directe, qu’on ne pourra citer sans évoquer les dernières productions de Phoenix.
Les deux formations ne se contentent pas de partager un goût pour les voix à étages et les antiques machines. Avec une excellence rare en France, elles rayonnent aussi toutes les deux dans l’agencement d’une pop synthétique à la fois surannée et parfaitement contemporaine.
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