La pop malléable et insoumise d’un curieux groupe anglais. Critique et écoute.
C’est toujours un événement joyeux quand, dans une pop anglaise aussi quadrillée, rabâchée, surexploitée, parviennent à sortir de nulle part quelques chansons dinguettes et vierges.
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Comme les trappeurs du Groenland profitaient de chaque événement pareillement tombé du ciel pour s’offrir une “fête le single de la semaine de la première fois”, on bamboche dur sur ce Virgin Islands ep inédit et irréel. On doit cette trouvaille de Birmingham à l’increvable Gilles Peterson, DJ aux platines particulièrement gourmandes, peu portées sur les pedigrees, frontières et étiquettes.
Troumaca joue ainsi une pop ensoleillée qui ne voit le soleil que quelques semaines par an, du groove coloré né dans une ville grise, des chansons qui rêvent de Lee Scratch Perry ou Timbaland et sonnent comme des Specials 3.0. C’est de la pop, c’est de l’utopie, c’est de l’upopie.
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