Chafouine et brutale, la techno pétante d’une clubbeuse confirmée. Critique et écoute.
Elle inspire, expire à voix haute, souffle des mots suaves, gémit sagement (mais pas que), comme sur une mixtape estivale postée en 2012, monument sensuel de l’année, avec Danny Daze, Renaissance Man et Prince Club. Une livraison chaude et glaciale, à l’image de ce premier ep toujours sur le label de Brodinski, séduit d’avance par une Américaine aux cheveux courts, aux idées longues, star montante de l’underground, étoile filante issue des profondeurs de la deep house, passée par New York et L.A.
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Ici, Tap My Wire estompe un beat louveteau, prêt à rugir, moins précipité qu’un Stuart Price, plus sombre et offensif qu’un Tiga esthète, électrique, sans guest, et direct. Comme une droite. A gauche, In My Veins distille un phrasé robotique enveloppé de basses flottantes, bouées de sauvetage d’un morceau quelque part entre le cosmos et Berlin, minimal et sans gaspillage. Pour ça, Louisahhh!!! conserve son triple H.
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