La soul plaintive, glaciale et sublime d’une jeune Anglaise déjà importante. Critique.
Pour vos soirées d’anniversaire déconnantes ou vos kermesses du slip sur la tête, pour l’été même, on déconseille Twigs : il suffit que sa musique entre dans la pièce pour que la température dégringole, que vos cocktails colorés se transforment miraculeusement en soupe à la grimace, ou en banquise. Et pourtant…
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Depuis Portishead ou The xx, peu de jeunes Anglaises ont porté le noir, le deuil avec une telle sensualité, une telle élégance. Twigs n’a pour l’instant sorti que cinq chansons, toutes imposantes, et ne distribue les informations qu’au compte-gouttes. Qu’importe : ce peu, énorme, suffit à proclamer l’importance vitale, déjà, de la jeune Londonienne et de son r’n’b démantibulé. How’s That ? Froid dans le dos et frissons d’extase sur la nuque.
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