Sombre et jouissif, le nouveau Stromae a la gueule de bois. Critique et écoute.
D’abord il y eut le teasing. Il y a quelques jours, une vidéo tournée en caméra cachée montrait un Stromae titubant dans les rues de Bruxelles, déchaînant d’emblée les commentaires sur internet tant le gus avait l’air mal en point. Quelques jours plus tard, le musicien diffusait le clip de son nouveau single, Formidable (ceci n’est pas une leçon) et l’internaute de comprendre que tout ça n’était que traquenard.
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La vidéo, qui met en scène un Stromae rond comme une barrique et pleurant une rupture sentimentale, accompagne ce nouveau morceau sombre et épuisé, qui a la bonne idée d’additionner les loses (gueule de bois et plaquage amoureux) et place ainsi le Belge au croisement de Jacques Brel et The Streets, Serge Lama (pour le Je suis malade) et Plan B. Le morceau, porté par des choeurs d’outre-tombe, s’inscrit dans la lignée du dépressif et eurodance Alors on danse. Il aurait aussi pu s’appeler “Alors on pleure en buvant de l’eau du robinet”.
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