Epaulé par The Bewitched Hands ou The Shoes, un Rémois d’avenir. Critique et écoute.
Jamais peut-être, depuis la génération Kopa et Fontaine, Reims n’avait enfanté autant de personnalités haletantes : Brodinski, Yuksek, The Bewitched Hands, The Shoes et maintenant Grindi Manberg. On n’entre pourtant pas de plain-pied dans le premier ep de Romain Thominot comme on entre chez un vieil ami dont on connaît toutes les fantaisies, le moindre des gimmicks.
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Ici, tout est dissonant, planant, harmonique, comme s’il souhaitait tourner le dos aux rythmes sautillants et à l’electro-pop extatique pour se tourner vers les progressions spectrales de Mark Hollis et de Robert Wyatt. De cette intention naissent de belles surprises : l’entêtant Mimosa Cure, le sépulcral Say Goodbye et l’ultime Marine Has the Key, qui redéfinit l’air de rien les canons de la new-wave hexagonale, rarement aussi caverneuse et hantée.
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