Depuis la mort de l’artiste, les fabulations le concernant ne cessent de fleurir. Dernière en date, David Bowie, A Life, une biographie signée Dylan Jones, le rédacteur en chef du GQ anglais. Un ouvrage qui révèle certains côtés sombres de l’artiste. À l’intérieur de celle-ci – et on ne parlera pas des déclarations putassières qui […]
Alors que sort ce 29 septembre, le troisième coffret “A new career in a new town (1977 – 1982)“ qui retrace une partie de l’œuvre de Bowie, un de nos confrères propose une réinterprétation du titre « Heroes ».
Depuis la mort de l’artiste, les fabulations le concernant ne cessent de fleurir. Dernière en date, David Bowie, A Life, une biographie signée Dylan Jones, le rédacteur en chef du GQ anglais. Un ouvrage qui révèle certains côtés sombres de l’artiste.
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À l’intérieur de celle-ci – et on ne parlera pas des déclarations putassières qui y pullulent – un journaliste de L’Obs, à relevé un passage plutôt intéressant, qui laisse penser que l’hymne mondial Heroes, tiré du cultissime album du même nom, serait en réalité un morceau sur l’alcoolisme.
Heroes de la bouteille ?
Dans l’extrait du livre que le journaliste cite, il reprend les propos du producteur anglais Tony Visconti, producteur légendaire de Bowie : « Ils jouent ‘Heroes’ à chaque événement héroïque, alors que cette chanson parle des alcooliques« .
Une citation qui laisse penser à une double lecture du morceau. Mais mis à part une brève allusion dans le deuxième couplet du titre -“And I I’ll drink all the time“ – rien n’appuie directement cette idée.
Direction Berlin pour picoler ?
Après avoir précisé que David Bowie s’était réfugié à Berlin “où il remplace la drogue par l’alcool“, L’Obs poursuit son raisonnement en mettant en exergue deux autres chansons, Blackout, et Beauty and the Beast, figurant elles aussi sur l’album Heroes : « Je ne veux succomber à aucune tentation / Comme tout bon garçon » et : “Tu ne peux pas dire non à la belle et la bête« . Des phases qui, même replacées dans leur contexte, ne valident toujours pas la théorie de l’alcoolisme.
https://www.youtube.com/watch?v=l4fFL4uU_RE
Bowie a dit
Toujours dans ce même article, il termine son propos en citant directement Bowie, ou presque : “Il l’a dit lui-même, Bowie ne fut jamais plus Bowie que dans les disques « Low » (1977), « Heroes » (1977) et « Lodger » (1979), trilogie en qui il voyait comme son « ADN« . Un très joli triptyque, l’un des meilleurs même. Mais, encore une fois, qui ne confirme en rien le raisonnement.
On vous laisse vous faire votre propre avis en réécoutant la chanson ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=Tgcc5V9Hu3g
Vous pouvez aussi vous procurez le coffret, via ce lien.
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