piano Fazil Say.Seul face à son piano, Fazil Say dialogue avec lui-même dans le Sacre, grâce au bon vieux système du ré-enregistrement. Tout le prix de ce disque réside évidemment dans l’approche particulière du pianiste, dont il faut rappeler à nouveau le talent de compositeur, la curiosité et un goût prononcé pour le jazz de […]
piano Fazil Say.
Seul face à son piano, Fazil Say dialogue avec lui-même dans le Sacre, grâce au bon vieux système du ré-enregistrement. Tout le prix de ce disque réside évidemment dans l’approche particulière du pianiste, dont il faut rappeler à nouveau le talent de compositeur, la curiosité et un goût prononcé pour le jazz de Fats Waller et Erroll Garner. Les mains courant sur le clavier, ou jetées entre les marteaux et les cordes de l’instrument (à la manière de Cage et son « piano préparé »), les doigts plaqués sur les touches, Fazil Say bombe le torse et respire au rythme infernal du Sacre, traquant la couleur et recréant ainsi plusieurs effets jusque-là réservés à la panoplie déployée de l’orchestre.
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