Le rock crâneur et explosif de jeunes Bretons bilingues.
Le nom – les “Branlenouilles” – en dit long sur la potacherie et les obsessions textuelles de ces slackers bretons, qui se souviennent d’une époque où le rock anglais, pas encore gagné par les mines concernées, bambochait à Madchester dans la grande partouze electro-rock ou à Oxford chez les couillons souillons de Supergrass.
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Plutôt fêtard que thésard, leur rock appelle ainsi au meurtre de Beth Ditto, au malheur des filles difficiles ou à l’invasion sauvageonne de Paris. Leur électricité, qui est grande, se met au service de refrains expéditifs, déchiquetés mais toujours étonnamment pop – l’école Buzzcocks/ Undertones du punk mignon.
Pas un hasard, donc, s’ils partagent un guitariste, aiguisé comme un couteau à sushis, avec les Juveniles : scintille ici le même amour pour un rock racé, déclassé et dératé, bien branleur mais pas nouille du tout.
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