Après douze ans d’absence, la chanteuse revient inspirée, avec un coup de main de Julien Baer. L’une des bonnes surprises du printemps.
Perdue de vue depuis 2007, date de son premier album oublié (Adieu Pony, un titre prémonitoire), Constance Verluca revient naturellement avec Longtemps.
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https://www.youtube.com/watch?v=-tgBUKbwmAI
Placé en ouverture, ce single irrésistible donne le ton d’une pop orchestrale à la fois imparable et sophistiquée, admirablement coréalisée avec Julien Baer. Devenu trop rare derrière le micro, l’auteur du Roi de l’underground se met depuis quelques années au service des autres, pour imaginer en paroles et musique les dessins de Katerine ou pour épauler Constance Verluca dans son come-back inattendu.
De Skeeter Davis à Angelo Badalamenti
Enregistrées dans les anciens studios Vogue et ramassées en moins d’une demi-heure, ces dix chansons voient La Fille la plus triste du monde, comme elle le chante ironiquement, assouvir ses passions musicales plurielles : Skeeter Davis, Angelo Badalamenti, Jeanette, Burt Bacharach, M.I.A. ou encore Adam Green, pour lequel elle a ouvert en première partie à l’époque d’Adieu Pony.
Cartes postales sonores
Trouvant immédiatement le ton et la diction, Constance Verluca rappelle l’immense Claudine Longet dans sa tessiture vocale. Des morceaux impressionnistes en forme de cartes postales sonores (Comme un adulte, La Fille la plus triste du monde) ou de mignardises sixties (Petit frère, Ohé ohé ohé) font de Longtemps un disque aussitôt familier.
Longtemps (District6/Differ-Ant)
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