Retour en fanfare et
en classe des tapageurs
Australiens. Critique et écoute intégrale.
Mieux que la Delorean, le premier et indémodé album de ces Australiens gavés de French Touch avait entamé le retour vers le futur. C’est au début des années 80 que l’on retrouve le trio de Melbourne, avec un album plus couillu et abouti que le premier Dystopia.
Minuit n’y sonne pas l’heure des bangers compressés mais celle des ambiances morriconiennes trempées dans la soupe cosmique (Cannibal Freeway), tandis qu’il y a du Pink Floyd (The Great Beyond) et du Of Montreal (Fade to Red) dans cette electro-pop aux claviers gagnés par la moisissure et aux refrains conquérants, matière de singles indiscutables (Vital Signs et son break tribal) comme de titres en mal de débroussailleuse (Winds of Fortune). La métamorphose n’en demeure pas moins saisissante.