Dans deux interviews au “Parisien” et à “Paris Normandie”, Médine est revenu sur son tweet polémique à l’encontre de l’actrice Rachel Khan, tout en réaffirmant sa participation aux universités d’été du parti politique EELV.
Un mauvais jeu de mot de très mauvais goût. Dans un tweet, Médine avait qualifié l’essayiste Rachel Khan, juive et petite-fille de déportés, de “resKHANpée“ (en réponse à une tweet de cette dernière le qualifiant de “déchet”). Suite aux nombreuses polémiques qui se sont ensuivies, le rappeur de 40 ans s’est défendu via la presse : “C’est une erreur, je le reconnais”, explique-t-il auprès du Parisien le 22 août dernier, avant de reconnaître un “tweet maladroit”. “L’antisémitisme est un poison, je le combats depuis longtemps”, a-t-il tenu à préciser. Dans Paris Normandie, ce dernier a malgré tout dénoncé un “emballement médiatique dérisoire”.
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Médine est également revenu sur la “quenelle” qu’il a réalisée il y a près de dix ans avec Dieudonné, au centre de la polémique à son encontre : “On cherche une maladresse ancienne pour me disqualifier, discréditer la gauche à travers moi”. En effet, le rappeur fait partie des invité·es des universités d’été du parti Europe Écologie Les Verts (EELV), qui justifierait selon lui ce traitement médiatique “démesuré”. Il a annoncé le maintien de sa présence à l’événement se déroulant jeudi 24 août au Havre, malgré les contestations de nombreuses personnalités politiques : “L’objet de cette rencontre, c’est de parler de la société à travers la culture. On va parler des préoccupations des Français à travers la musique. C’est pour ça que je fais ce métier : susciter des réactions, porter plus loin le champ de ma musique.”
Pas tout rose
Si la venue de Médine aux universités d’été EELV est (pour l’instant) maintenue, le festival Les Solidarités en Belgique a quant à lui décidé de déprogrammer le rappeur. Un communiqué justifiant cette décision est tombé ce 23 août : “Malgré les excuses et les explications de l’artiste, une vague de réactions, tantôt haineuses, tantôt plus pondérées, a déferlé sur la toile.” C’est donc par “souci d’apaisement” que cette annulation a été justifiée.
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