Le rappeur a plaidé coupable en août, accusé de « fausse déclaration relative à l’acquisition ou à la tentative d’acquisition d’une arme à feu ».
Kodak Black, de son vrai nom Bill K. Kapri, a été condamné, ce mercredi 13 novembre, à trois ans et 10 mois de prison. Arrêté avant sa performance au Rolling Loud Festival de Miami en mai, il a été accusé d’avoir falsifié – à deux reprises – les informations de son casier judiciaire sur un formulaire à remplir pour se procurer des armes à feu.
Et là, c’est le drame : en septembre dernier, l’une des armes a été retrouvée sur une scène de fusillade (comme on en fait souvent en Floride) à Pompano Beach. Kapri avait alors plaidé non-coupable, et avait été malgré tout incarcéré. Finalement, le rappeur s’est ravisé et a plaidé coupable en août.
Quatre ans, c’est beaucoup, mais c’est moins que dix, la peine initiale que Kodak Black aurait dû recevoir. Son avocat Bradford Cohen s’est exprimé sur Rolling Stones : “Comparé à ce à quoi il s’attendait, comparé à ce qu’il a reçu, je pense qu’il est simplement soulagé que le juge n’ait pas suivi la volonté du gouvernement. Le juge a bien appuyé ses dons pour des œuvres caritatives, les bonnes choses qu’il a faites pour certaines communautés au sud de la Floride et à travers le pays.”