Avant de les découvrir sur scène lors de la prochaine tournée Inrocks Indie Club, ¡Forward, Russia! se présentent sur lesinrocks.com à l’occasion de la sortie de leur album Give me a wall avec le clip de Twelve en vidéo et un titre en écoute.
En avant, Russie! : c’est avec ce patronyme légèrement déplacé que ces anglais menés par Tom Woodhead (chant) et Katie Nicholls (batterie) se sont fait un nom sur les scènes anglaises. Leur formule, plutôt convenu en ces périodes de redite, n’en reste pas moins d’une efficacité redoutable : une grosse louche de post-punk, quelques coups de poing hardcore, une pincée d’électronique et un bon seau de manières bien anglaises et d’accolades arty.
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Foncièrement plus agressifs que leurs congénères, ce quartet de Leeds a commencé sa carrière au même moment que leurs camarades d’Editors. Ces derniers, avec leur rock héroïque teinté d’ambiances new-wave, ont rapidement su mettre le monde à leurs pieds. ¡Forward, Russia!, eux, n’ont pour l’instant enflammé que leur pays d’origine, ce qui, avouons le, n’est déjà pas si mal. Le reste du monde n’a qu’à bien se tenir…
Formé en 2004, ¡Forward, Russia! écrit ses premières chansons dans la foulée. Sans titres, ces morceaux rageurs portent tous des numéros, simple témoin de l’ordre de leurs enregistrements. C’est avec l’ultra efficace Nine, publié en single, que le groupe se fait définitivement une place au soleil. Commençant comme une chanson de The Wedding Present (une influence évidente du groupe), pour mieux évoluer en terrain de jeux post-punk jusqu’à un refrain parfaitement calibré, Nine déclenchera l’hystérie chez la plupart des animateurs radios, dont l’innéfable Steve Lamaq de Radio One qui fera de ¡Forward, Russia! son cheval de bataille radiophonique.
Mais c’est surtout la scène, sur lequel le groupe évolue en terrain conquis, qui fera la réputation du groupe. En première partie de The Bravery, Duke Spirit, Editors, Wolfmother ou encore Oceansize, ¡Forward Russia! vole régulièrement la vedette et laisse le public haletant, pantois, après un set de cri et de fureur.
Give me wall, premier album du groupe, reprend ainsi toutes les recettes apprises sur scène et surtout celle-ci : ne jamais laisser une seconde de répit à l’auditeur. Les rythmes effrénés s’enchaînent sans temps mort, la voix de Tom oscille entre cris, vociférations et chant hanté qui le ferait sonner comme un fils caché (et très agité) de David Byrne.
Avant de découvrir le groupe sur scène en France lors de prochaine tournée Inrocks Indie Club, le 17 Octobre à Rennes (l’Ubu), le 18 à Lille (Le Grand Mix), le 19 à Paris (la Maroquinerie) et le 20 à Strasbourg (la Laiterie), lesinrocks.com vous propose de regarder le clip de Twelve et d’écouter Thirteen.
– www.lesinrocks.com/inrocksindieclub
– www.forwardrussia.com
Avec l’aimable autorisation de V2
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