L’immense pianiste et compositeur de jazz américain est mort ce dimanche 16 avril à l’âge de 92 ans.
C’est en 1958 que Ahmad Jamal marque le début de sa carrière avec le premier album de son trio The Three Strings : Ahmad Jamal at the Pershing : But Not for Me. Le compositeur américain, né Frederick Russell Jones avant sa conversion à l’Islam en 1952, s’inscrit très vite comme l’un des plus grands pianistes de sa génération. Il devient une légende grâce aux titres Poinciana (1958) et The Awakening (1970).
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Celui qui a déclaré dans une interview pour la radio NPR en 1985 que le jazz était “une sorte de force unificatrice”, a composé plus de soixante-dix projets, seul ou en groupe. Son dernier s’intitulant Ballades, est sorti deux ans après avoir reçu le Grammy Lifetime Achievement Award, lors de 59e cérémonie des Grammy Awards en 2017, pour l’ensemble de son travail et de sa carrière.
Influencé par Ahmad Jamal, le prodigieux trompettiste Miles Davis, mort en 1991, avait confié en 1989 : “J’ai toujours pensé qu’Ahmad Jamal était un grand pianiste qui n’a jamais eu la reconnaissance qu’il méritait”, rappelle Pitchfork.
De nombreuses figures de la musique comme le groupe BadBadNotGood, Ibrahim Maalouf, Joe Seiders du groupe The New Pornographers, lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux.
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