Depuis Toronto, MorMor s’impose comme un singer-songwriter d’exception avec un premier ep insolite.
Même s’il ne cache pas ses influences, MorMor est bien plus qu’un simple fan ayant aiguisé ses mélodies en écoutant celles de Lou Reed, Syd Barrett, Bob Dylan ou John Lennon. Au sein de son panthéon, on trouve également le Wu-Tang ou la musique classique, et cela suffit en partie à comprendre la magie qui opère à l’écoute de son premier ep, Heaven’s Only Wishful : un cinq titres qui en dit beaucoup sur notre époque, mais qui doit énormément à la personnalité, sincère et timide, solitaire et réfléchie, de son auteur.
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Le genre de musicien à s’isoler dans sa chambre de Toronto, à poser sur une page blanche ses failles intimes pour mieux les exposer ensuite au monde et les faire résonner dans l’esprit de chaque chanceux ayant eu la bonne idée de tendre l’oreille à des tubes comme Waiting on the Warmth ou Heaven’s Only Wishful. Des titres nés avant tout pour combler un manque, comme des remèdes lui permettant de dompter sa vulnérabilité, mais surtout comme une volonté d’expérimenter constamment le format pop. “Je me fiche de catégoriser ma musique, je veux qu’elle soit en perpétuelle évolution, qu’elle absorbe tout et que, demain, elle soit différente de ce qu’elle est aujourd’hui.” Nous voilà prévenus.
Heaven’s Only Wishful (Phunk)
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