Retour en 1989, quand le guitariste des Rolling Stones menaçait le futur président américain.
Le site Consequence Of Sound vient de ressortir une vieille embrouille de ses tiroirs. Le cours de l’histoire a bien failli basculer à Atlantic City en décembre 1989. Les Rolling Stones venaient alors de mettre fin à un hiatus de 7 ans et étaient embarqués dans l’énorme Steel Wheels Tour, avec plus de 115 concerts au Canada, aux États-Unis, au Japon et dans toute l’Europe. Le groupe avait prévu de jouer dans le Boardwalk Hall d’Atlantic City les 17, 19 et 20 décembre, dates qui devaient marquer la fin de leur tournée nord-américaine. Et comme l’expliquait Salon en 2016, l’histoire d’un certain Donald Trump aurait pu s’arrêter au seuil des années 90.
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Un étonnant sponsor et une promesse non tenue
Si le futur président américain s’est retrouvé embarqué dans une embrouille avec les Stones, c’est que cette série de concerts à Atlantic City a été sponsorisée par celui qui n’était à l’époque qu’un homme d’affaires et une personnalité publique. N’étant cependant pas des grands fans du futur candidat républicain, les Rolling Stones et leur manager avaient veillé à ce que Trump ne s’implique en aucun cas dans la promotion de ces concerts, et à ce qu’il n’y assiste pas.
Étonnamment, Trump a décidé de ne pas tenir la promesse qu’il avait faite au staff du groupe. Comme en témoigne Michael Cohl, le manager de la tournée, : « On m’a fait savoir que je devais me rendre dans la salle de presse du bâtiment voisin. J’y cours, et devinez ce que j’y trouve ? Donald Trump qui donne une conférence de presse, dans notre salle !« . Cohl lui aurait alors demandé de partir. Trump aurait obéi au manager de la tournée, avant de revenir dans la salle de presse cinq minutes plus tard.
https://www.youtube.com/watch?v=kZUgvGEOMGM
Une soirée qui a failli mal terminer
Quand Keith Richards a eu vent des actions de Trump, Cohl raconte qu’il « a sorti un couteau, l’a plaqué violemment sur la table avant de s’exclamer : ‘Mais bordel mais à quoi est-ce que tu sers ? Est-ce qu’il faut que j’aille le voir par moi-même et le virer ? Un de nous doit quitter le bâtiment. C’est soit lui, soit nous’ « . Trump aurait fini par obtempérer, mais pas avant que « deux des trois gaillards qui l’accompagnaient, en trench, n’enfilent des gants, et que le dernier ne sorte un poing américain« .
Cohl a répondu en appelant le chef de la sécurité des Stones, qui a rappliqué « avec 40 membres du personnel armés de démonte-pneu, de crosses de hockey et de tournevis« . Après cet incident, les Stones ont naturellement décidé de ne plus travailler avec Donald Trump.
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