Charles Trénet est mort dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 février à l’age de 87 ans. La chanson française est en deuil de l’homme qui aura beaucoup donné, de ses mots tout d’abord, mais aussi de sa personnalité loufoque et bon vivant. Retour sur la carrière du fou chantant.
Né à Narbonne en 1913, Charles Trénet débute en 1932 avec son compagnon Johnny Hess et il accompagnera la chanson française pendant presque 70 ans, sortant son ultime album en 1999, Les poètes descendent dans la rue.
Carrière phénoménale, auteur de quelques unes des chansons françaises les plus populaires du 20e siècle, on gardera le souvenir d’un poète rimeur et espiègle, volontiers épicurien. Dés les années 30, son public lui attribue le surnom qui lui survivra : le fameux fou chantant. Célébré pour ses textes loufoques ou à double sens, cultivant le goût du calembour et du jeu de mots, on retrouvera sa verve dans les textes de Gainsbourg et plus récemment chez Bashung, le salace en moins.
Au travers d’une intégrale en cinq volumes paru il y a quelques années, Frank Mallet nous retrace la vie de Charles Trénet, ses pérégrinations avec la bohème du Montparnasse, son amour pour le jazz, sa gloire sur la scène du Palace ou de l’Européen’
Un petit retour s’impose aussi sur son dernier album où, retrouvant sa vigueur d’antan, il donne au thème de la banlieue un de ses textes les plus poétiques.
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