Bien entourée, Françoiz Breut continue son parcours atypique.
[attachment id=298]C’est avec l’éclectique Une Saison Volée qu’on avait laissé, il y a presque quatre ans, l’amie Françoiz Breut. De retour sur un petit label à grandes oreilles, la chanteuse, toujours exilée à Bruxelles, continue son chemin discret, en marge des vagues de la nouvelle scène française, avec un disque certes plein comme un œuf de collaborateurs, mais pour lequel elle a écrit ses propres textes. Outre Boris Gronemberger et Luc Rambo aux guitares, batteries, claviers et autre vibraphones, on y trouve le fidèle Joey Burns de Calexico, venu cette fois prêter sa voix et son jeu de basse sur une poignée de titres. Aux manettes, un fidèle – et ça s’entend – de Dominique A et Yann Tiersen (le producteur Dominique Brusson) orchestre des arrangements souvent cinématographiques (Les Jeunes Pousses), à la complexité assez rare dans le paysage français, et qui ne sont d’ailleurs souvent pas sans rappeler les ambiances chères à Sufjan Stevens ou Andrew Bird (les cordes d’A l’Aveuglette). A noter, enfin, la participation des généreuses Nantaises Julia et Carla de Mansfield Tya aux voix et aux violons. Tout ce beau monde agence ainsi l’écrin idéal pour la voix de la Française, plus élégante que jamais, délicatement surannée. On courra donc vers ces chansons à l’aveuglette peut-être, mais les oreilles bien attentives.
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