Le Français d’origine néo-zélandaise est mort à l’âge de 93 ans.
Graeme Allwright est mort en Seine-et-Marne ce 16 février à l’âge de 93 ans. Il était connu pour son engagement “pour la justice sociale”, rapporte l’un de ses fils, Christophe Allwright, et ses reprises de chansons folks américaines en français.
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Vers la fin des années 60, Allwright, qui a toujours affirmé son antimilitarisme et sa philosophie contestataire, prêtait sa voix au mouvement de mai 68. En réadaptant les titres Petites Boîtes (Little Boxes) de Malvina Reynolds, Jusqu’à La Ceinture (Waist Deep In The Big Muddy) de Pete Seeger, Le Jour De Clarté (Very Last Day) de Peter, Paul & Mary, ou encore Qui A Tué Davy Moore ? (Who Killed Davey Moore ?) de l’inévitable Bob Dylan, il crée de véritables hymnes pour les manifestations de l’époque.
So Long, Graeme
Avec un tel répertoire, impossible de ne pas s’attarder sur Leonard Cohen. Le Canadien a eu sa part d’importance pour Allwright, qui a repris beaucoup de ses titres, dont le mythique Suzanne, dans les années 70. En présence de Cohen, Graeme Allwright avait d’ailleurs chanté en 1992 sur un plateau télé, le morceau L’Etranger (The Stranger Song) :
L’Académie Charles Cros lui avait remis en 2010 un « grand prix in honorem » pour l’ensemble de sa longue carrière. Allwright avait continué de se produire sur scène jusqu’en 2015.
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