De la house, de la chaleur, du pole dance : c’est le carnet électro présenté par Gaël Lombart.
• NEWS : The Field annonce un nouvel album
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Le tenant de la boucle folle, du looping vertigineux, de la construction empirique, est de retour. Le 30 septembre, Axel Willner sortira son quatrième LP, un album qui « explore un rythme plus lent et plus sombre ». « Quand j’ai commencé à travailler sur Cupid’s Head, c’était assez gênant », explique le Suédois. « J’ai senti que je n’avais plus rien à mettre dans un nouvel album et je ne suis pas du genre à m’asseoir et à forcer les choses en studio. Mais après quelques modestes tentatives, j’ai abouti à une première boucle qui a donné par la suite le morceau No. No… Ce fut une révélation. » On imagine déjà les six titres de Cupid’s Head s’étaler à l’infini sur les galettes vinyles…
• ALBUM : Cola & Jimmu – « Enigmatic »
Enigmatiques, en effet, ces deux noms accolés, Cola et Jimmu. Ils n’appartiennent pourtant pas à des anonymes. A la manière d’Ann et Kevin Saunderson, le Finlandais Jimi Tenor et sa chanteuse de femme, Nicole Willis, redonnent vie à la deep house des années 1990 avec un allant inaltéré. Comme il sait bien le faire, Tenor a embarqué sa flûte, son saxophone et toute une palette de rythmes afro. Oui, ça sonne old school mais l’ambiance de l’époque est si bien recréée que ça devient troublant. Certains pourraient décider d’y rester.
• CLIP : When Saints Go Machine – « System Of Unlimited Love »
Quand la nuit tombe, les saints se dévoilent. Reconnaissable entre mille par la voix cristalline de son chanteur Nikolaj Manuel Vonsild, le groupe danois When Saints Go Machine se faisait surtout remarquer, jusqu’à présent, par sa piété envers une pop de bon aloi, ce qui ne l’empêchait pas de briller (on se souvient du sublime Konkylie). De la pop dance au pole dance, il n’y a visiblement qu’un ongle, et c’est le corps féminin qui est sanctifié dans le clip de ce single, issu du dernier album du quatuor sorti en mai.
• MIX : You’ll Soon Know Radio on NTS 29/7/2013 (+ Special Guests Kromestar, Jason X & PBDY)
Les scènes beats américaines sont foisonnantes et il n’est pas toujours évident de s’y retrouver, de nombreuses pépites se terrant avec délice dans l’underground. Heureusement, toutes les deux semaines, l’émission You’ll Soon Know déniche pour les fainéants le meilleur des artistes beats et bass états-uniens et canadiens actuels, parmi lesquels Shashu, Le1f ou encore Co. Fee. Dans cette nouvelle fournée impeccable, on retrouve aussi Evil Needle, un Strasbourgeois qu’il est urgent de suivre.
• REMIX : Parra for Cuva & Anna Naklab – « Fading Nights » (Artenvielfalt Remix)
Il y a un temps pour tout. Comment faire si on en a marre de chiller mais qu’on veut emporter Fading Nights de Parra for Cuva avec soi ? Il semblerait que ce remix d’Artenvielfalt soit la solution. Tout aussi frais en cette période estivale, il est juste plus fort en kick. Dans la même veine, on plongera Olive dans son cocktail, ou plutôt l’edit de son Your’re Not Alone par Andre Salmon.
• TELECHARGEMENT : The Soundmen ft. Rai Knight – « With You » (Bengfang Remix)
Donc, après avoir téléchargé cet edit d’Andre Salmon (voir plus haut), on continue dans l’easy listening de choix. Certes la chanson de The Soudmen comporte des paroles un peu mièvres comme « He got the cigarette, I got the lighter » (« Il a la cigarette, j’ai le briquet »), mais le travail de Bengfang, orfèvre de Chicago, lui trouvera une place dans vos playlists de plagistes stylés.
• NEWCOMER : Haze-M
Parfaite synthèse de Nicolas Jaar et d’Aeroplane, Haze-M pourrait bien, dans les prochains mois, mettre tout le monde d’accord. Très prolifique, le producteur d’origine tunisienne a opportunément choisi d’abreuver, ces derniers jours, ses fans Soundcloud de « morceaux de juillet ». Pas mal, mais on préférera couler dans nos conduits auditifs ses collaborations tech house avec l’Australien Flex Cop, plus proches des productions du label Clown & Sunset.
• RETRO : « Mutazione », Italian electronic & New Wave underground, 1980-1988
Strut Records continue d’exhumer les trésors post-punk et new wave de tous pays. Pas question pour le Carnet électro de rater la sortie d’une de leurs compilations. Boîtes à rythmes primitives et incantations vocales parsèment le volet italien de la série, la production lo-fi brouillant parfois les repères temporels (Naonian Style de 0010110000010011, sans âge). On croit voir dans cette approche bruitiste un hommage au fondateur du genre, le futuriste Luigi Russolo, qui jeta dès 1913 les premières bases théoriques de la musique électronique.
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