Ne cherchez plus le bonheur, il est dans le disque de cet Australien dingo : critique et écoute.
Rentrer la tête dans les épaules en prévision de la tornade. Prévoir des baskets capables de crapahuter sur le magma, s’apprêter à rebondir dans des geysers de bonheurs éclatants. Puis écouter le deuxième album de l’Australien skater-kangourouacrobate- uppercutter Jonathan Boulet. Hurlons-le aux étoiles : We Keep the Beat (etc.) est un chef-d’œuvre de pop radieuse, sonique et enragée, sans queue ni tête et sens dessus dessous.
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Un disque qu’auraient pu écrire, tous ensemble au soleil, les Dodos, Vampire Weekend, Arcade Fire, The Coral, Pavement, Animal Collective et Born Ruffians, où les incontrôlables galopades rythmiques deviennent des moteurs à explosions multicolores (l’exceptionnelle ouverture You’re a Animal), où des xylophones solaires crâment leurs joies sur des guitares anguleuses (This Song Is Called Ragged), où le méchant mordant se mue, en quelques mesures, en Bisounours mélodique (Hallowed Hag), où les hymnes pour masses béates les lancent dans de démentes bacchanales.
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