En bonne compagnie, un Anglais embarque son cabaret dans le Cantal. Critique et écoute.
Pour évoquer ces musiciens comme échappés d’une boîte à musique, pour qui “jouer de la musique” relève effectivement du jeu et des jouets, on parle parfois de“bricolos”, de “Géo Trouvetou”.
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Description assez juste dans le cas de cet Anglais qui, en plus de se révéler brillant artisan en chanson de cabaret mal barré/malfamé, fabrique lui-même certains de ses instruments, d’où ce son inédit : agité et fiévreux comme une insurrection dans une fourmilière rouge.
Epaulé par les Hiddentracks, groupe flexible et pointilleux du Français Angil, il s’est enfermé dans une ferme du Cantal, avec une technologie modeste, pour enregistrer ses Submarine Dreams.
Des cauchemars, plutôt, hantés de chorales de sirènes follasses, maltraités de bruits taquins – torch-songs égarées dans une casse automobile des années 50, dont Tom Waits détient le plan secret.
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