Jolie salve de maxis pour le pionnier toujours enragé de la techno française. Critique et écoute.
Loin de se reposer sur ses lauriers, Laurent Garnier – champion mondialement reconnu de la scène électronique française – fait preuve d’une ardeur et d’une audace de challenger en cette année 2014, plus de vingt-cinq ans après ses débuts.
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Ainsi, plutôt que de sortir un nouvel album (son dernier en date, Tales of a Kleptomaniac, remonte à 2009), a-t-il choisi de se lancer dans un projet, tout simplement baptisé Projet Garnier, en forme de défi : faire paraître cinq maxis sur cinq labels différents, correspondant à des univers musicaux spécifiques. Trois de ces maxis ont déjà vu le jour.
Avec le premier, sorti chez Still Music, label de Chicago, Garnier rend un hommage vibrant à la house locale, en trois morceaux rugueux et fiévreux. Edité par les Français de Musique Large, le deuxième maxi contient quatre morceaux s’insinuant avec éclat entre abstract hip-hop et electronica.
Quant au troisième, paru chez 50 Weapons (le label des Modeselektor), il oscille entre techno, electro et house sur trois morceaux intenses, le troisième (H.E.) ressemblant fortement à une bombe. Vivement la suite.
AF 0490 EP (Still Music)
A13 EP (Musique Large)
AF 4302 EP (50 Weapons)
DJ-sets le 28 mai à Lyon (Nuits Sonores), le 30 à Barcelone (Primavera Sound), le 8 juin à Lourmarin (Festival Yeah!), le 6 juillet à Brest (Astropolis), le 6 août à Cannes (Les Plages Electroniques)
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