Richard Hawley est un tendre, avec “un cœur plus grand que l’ego”. Lui qui s’était fait un petit nid douillet à l’ombre des autres a pourtant été obligé de se faire violence : il s’est hissé seul sur le devant de la scène. La force de conviction d’amis connaisseurs comme Jarvis Cocker ont eu raison […]
Richard Hawley est un tendre, avec « un cœur plus grand que l’ego ». Lui qui s’était fait un petit nid douillet à l’ombre des autres a pourtant été obligé de se faire violence : il s’est hissé seul sur le devant de la scène. La force de conviction d’amis connaisseurs comme Jarvis Cocker ont eu raison de sa modestie. Les idées de chansons qui mûrissaient en lui depuis des années ont été concrétisées en treize jours : toute l’humilité et la simplicité de Richard Hawley se retrouvent dans Late Night Final. Le dépouillement des ballades, la sobriété des arrangements font une place confortable à cette voix magnifique, à ce timbre trop profond, trop sérieux, pour être contemporain. Car la première fois qu’on entend Late Night Final, on croira être en possession d’un trésor caché d’un crooner inconnu des années 50. Même impliqué dans la scène musicale d’aujourd’hui, Richard Hawley paraît en même temps complètement inadapté au 21è siècle, un vrai romantique, une belle erreur spatio-temporelle.
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