Le minimalisme du contrebassiste suédois porté par une formation de rêve. Exaltant.
Lars Danielsson a toujours su bien s’entourer. Et ce, depuis la création de son excellent quartet en 1986, avec David Liebman, Bobo Stenson et Jon Christensen. Liberetto, nouvel album qui met en scène les protagonistes contemporains du jazz scandinave et d’ailleurs, est un petit chef-d’oeuvre de sobriété.
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On y entend Magnus Öström, le batteur orphelin de E.S.T. qui, de son jeu de balais incisif, sublime des mélodies pop sculptées dans un matériau musical typiquement nordique.
La trompette d’Arve Henriksen électrise les paysages brumeux dépeints par les doigts de Tigran. Le pianiste, avec une retenue exemplaire, intègre ses modes orientaux à une écriture imprégnée de tradition suédoise. Le résultat est passionnant, onirique, et incarne avec éloquence la force tranquille du jazz européen.
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