La réédition essentielle d’un étalon de l’ambient sorti en 1980 et produit par Brian Eno. Critique.
“Toute bonne musique a une histoire” (Steve Reich). Celle de Day of Radiance débute en 1979, lorsqu’un Anglais en balade à New York tombe en extase devant un musicien de rue jouant d’un instrument trapézoïdal proche du santoor hindoustani. L’Anglais s’appelle Brian Eno. Le musicien de rue ne s’appelle pas encore Laraaji mais Edward Larry Gordon.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Ancien élève de la Howard University, épris de philosophie orientale, il a troqué sa guitare pour cet instrument qu’il a lui-même électrifié. Eno va produire pour sa collection Ambient cet album précurseur du new-age qui s’est bonifié avec le temps. Le premier mouvement (The Dance) semble imiter une pluie de mousson sur un massif de fleurs de lotus. Le second (Meditation) est comme un mandala sonore aux reflets irisés.
Il y a les musiques que l’on aime et celle dont on a besoin. Day of Radiance, réédité aujourd’hui, remplit les deux critères.
{"type":"Banniere-Basse"}