Oubliez la cold-wave : les 80’s des Lanksies connaissent une vague de chaleur. Critique et écoute.
Ah bon, ils appellent cela hot (new ?) wave, cette gouleyante et improbable synthèse entre pop-songs à haute teneur mélodique, rock poids coq et nervures hip-hop ?
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
On est preneur, comme on est preneur de la production protéiforme de Clive Martin et des contrastes assumés en dix chansons – ballade sereine, déboulés en cavalcade, guitares incisives et pulsions moites – du deuxième album du chanteur british Lewis Evans et des p’tits gars de Saint-Lô (Manche), enregistré à la suite d’un circuit outre-Atlantique.
Ainsi, The Lanskies saisissent la beauté des 80’s par les cheveux et la convient à un tour de piste iconoclaste, là où britpop et post-punk s’irisent de la moiteur new-yorkaise. Le lifting est tout sauf vitupérant, ce qui ajoute au charme d’un groupe comme on se souhaiterait des voisins de la porte d’à côté : pas raisonnables, mais brillants.
{"type":"Banniere-Basse"}