Le troisième album “sans défaut” d’un rappeur devenu incontournable.
Début des années 2000, Pusha T roule pour Virginia Beach au sein de Clipse, aux côtés de Malice, sous la houlette des Neptunes. A l’époque, Pharrell ne se contente pas de produire les bombes que sont les albums Lord Willin’ et Hell Hath No Fury, il habille aussi les frères du Bronx en Ice Cream et Billionaire Boys Club et contribue à faire de Clipse l’un des groupes les plus iconoclastes du rap. Malice avait ce flow méthodique mais binaire, tandis que Pusha se montrait déjà plus inventif, prenant le lead sur la quasi-totalité des tracks. Sur les bancs de la fac, le débat tourne autour de la question suivante : qui des deux bros aura la plus belle carrière solo ?
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https://www.youtube.com/watch?v=SJzFSxe__fg
La réponse fut éclatante en octobre 2010 quand Pusha débarqua avec Kanye West sur le plateau des VMA’s pour interpréter Runaway. Il vient tout juste de signer sur GOOD Music, le label de Kanye. Huit ans plus tard, peu avant la sortie de Daytona, son troisième album solo entièrement produit par Yeezy, il tweete que le disque est “sans défaut” et claque sans doute l’une des plus belles performances de sa carrière, avant de défoncer Drake dans un beef d’anthologie. Donnant ainsi au premier vers de Grindin’ (2002) un écho prophétique : “From ghetto to ghetto, to backyard to yard.”
Daytona (GOOD Music/Def Jam Records)
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