Avec son deuxième album, le groupe sud-africain raconte les prouesses électroniques locales.
Sur son premier album, paru en 2016, Batuk invitait une série d’artistes venus d’un peu partout en Afrique. L’album s’appelait Música da terra et parcourait les traditions musicales du continent à travers le prisme électronique de Spoek Mathambo, le petit génie sud-africain à l’origine du projet. Sur le deuxième, paru il y a quelques jours, le garçon n’est plus entouré que de la chanteuse Manteiga, avec qui il resserre son approche.
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Après les visées panafricaines de Música da terra, c’est sur l’Afrique du Sud en particulier que Batuk pose son regard et ses envies de danser. Kasi Royalty (kasi est un mot d’argot désignant le township) est donc moins influencé par les musiques traditionnelles africaines et plus ancré sur le dancefloor, l’Afrique du Sud étant un épicentre majeur des musiques électroniques depuis des années.
Si des mots comme kwaito, broken beat, Qgom ou encore Bacardi House vous inspirent, cet album sera le fil rouge parfait pour mieux comprendre et se passionner pour ce qui se passe musicalement et socialement en Afrique du Sud.
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