“I need never get old“, chante l’Américain Nathaniel Rateliff en ouverture de son deuxième album. Option cure de jouvence : d’emblée, on est replongés dans le bain bouillant de la glorieuse soul sixties et sudiste, à la façon du label Stax – dont le logo historique s’invite même au dos de la pochette. Soul revival donc, […]
L'album de la semaine: Nathaniel Rateliff & The… par lesinrocks
« I need never get old« , chante l’Américain Nathaniel Rateliff en ouverture de son deuxième album. Option cure de jouvence : d’emblée, on est replongés dans le bain bouillant de la glorieuse soul sixties et sudiste, à la façon du label Stax – dont le logo historique s’invite même au dos de la pochette. Soul revival donc, comme des tas d’autres disques sortis cette année, et plus généralement depuis le triomphe fulgurant d’Amy Winehouse.
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On pensait avoir fait le tour de la question. Mais avec son groupe bien-nommé The Night Sweats, Nathaniel Rateliff atomise la concurrence et les a priori. Il va plus loin, plus haut, plus fort. Il dispose de tous les ingrédients de la soul sixties (cuivres, chœurs…), mais sait les agencer comme personne. Ce disque sent moins le musée ou l’hommage que la catharsis et la sueur, la musique d’église sudiste défroquée. Venu du folk (sur deux précédents albums en 2010 et 2013), Nathaniel Rateliff était déjà très bon dans le genre. Et il est encore meilleur dans le rôle de pyromane de la soul rétro. On rêve maintenant de le voir sur scène.
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