Elle publie un album sans complexe, qui sait prendre son temps.
Six ans après son premier album – qui lui a permis d’assurer les premières parties de Moriarty et de Devendra Banhart –, la jeune Anglo-Israélienne (fille du designer Ron Arad) revient avec The Onion, rappellant aussi bien Jeff Buckley que Leonard Cohen et Bob Dylan. Mais elle évite avec fraîcheur et prouesse de faire une pâle copie de ses illustres aînés.
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Elle propose, au contraire, une succession de tableaux folk personnels où l’humour fait toujours une incursion au détour d’une rime mutine (When We Grow Up et Mary’s Song). Et c’est exactement là qu’elle puise sa force et réussit à se créer une place sur une scène trop souvent ampoulée et masculine ; quand nombre de ses collègues se perdent dans des saynètes un peu lourdes du quotidien, Lail Arad le rend léger et amusant.
Concert le 18 mai à Paris (La Boule Noire)
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