Pour 2014, l’Académie du jazz a décerné ses prix les plus prestigieux à deux trompettistes, l’Américain Ambrose Akinmusire et la Française Airelle Besson.
L’Académie du jazz récompense chaque année depuis 1955, les meilleurs artistes et les meilleures productions musicales du monde du jazz. Pour 2014, la trompette a été particulièrement mise à l’honneur puisque deux praticiens de cet instrument emblématique du genre sont récompensés : Airelle Besson et Ambrose Akinmusire.
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Au-delà de leur instrument commun, ce sont des musiciens d’origines et de styles très différents, dont les différences de jeu mettent en avant toute la richesse et la variété du jazz en général, et de la trompette en particulier.
Ambrose Akinmusire s’est vu décerner le Grand Prix de l’Académie du jazz (meilleur disque de l’année) pour The Imagined Savior Is Far Easier To Paint (Blue Note/Universal). Ce trompettiste américain, virtuose accompli passé par les meilleures écoles américaines et formé par ses rencontres avec les pointures du genre, est parfaitement représentatif du jazz d’aujourd’hui, riche et complexe et ouvert à la fois à la musique contemporaine et à la pop.
Airelle Besson a reçu le prix Django-Reinhardt récompensant le meilleur musicien français de l’année. Cette jeune femme également compositrice et arrangeuse a déjà une riche carrière derrière elle, et a reçu de nombreux prix.
Les femmes trompettistes sont rares ? Airelle Besson démonte cette idée fausse avec élégance. Son jeu fluide et soyeux est profondément original et son timbre d’une richesse rare. Une musicienne passionnante à mieux connaître. Espérons que ce prix y contribuera.
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