La hype Vampire Weekend se découvre en session live : la pop éclatante et protéiforme de jeunes New-yorkais les rendra bientôt immenses.
Tous ceux qui suivent, depuis quelques mois, les blogs américains ont eu le temps de voir venir Vampire Weekend. Comme ils avaient vu venir, avant eux et pour ne citer que les plus illustres, les Arctic Monkeys ou Arcade Fire. Morceau grandiose après morceau grandiose, refrain formidable après refrain formidable, post après post, ils ont ainsi vu venir les New-yorkais avec la certitude que, une fois n’est pas coutume, la hype indé ne s’affirmerait que pour servir une grande œuvre et un projet fou : quatre jeunes étudiants New-yorkais inventent ce qu’ils appellent l’Upper West Side Soweto, trouvent un lien formidable entre les pures brillances pop américaines et la musique Africaine, et accouchent d’un album éponyme à l’intelligence infinie, au souffle incroyable et aux mélodies superglues. Un Vampire Weekend qui, c’est désormais certain, collera aux neurones quelques années encore.
Chance : les quatre garçons nous ont offert, lors d’un récent passage parisien, trois de leurs morceaux géniaux, lors d’une Inrocks Session à ne pas manquer.
Oxford Comma
Cape Cod Kwassa Kwassa
Réalisation : Alexandre Buisson
Caméra : Martin Cazenave