Le troisième album des Gallois de Jack, The End of the Way it’s Always Been, vient de sortir. En extrait, le clip du petit joyau pop Sleepin’ makes me thirsty.
La pop lettrée des Gallois de Jack n’aura pas eu une existence facile. Depuis 1992, le groupe n’a cessé de changer de formation et de labels au gré des allers et venues de musiciens qui espéraient y trouver gloire et succès.
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Toujours au commande de ce songwriting ambitieux, la paire Anthony Reynolds – Matthew Scott n’aura jamais cédé une once de son intégrité pour se formater aux canons en vigueur. Sur les chemins de traverses, à l’écart des médias phares de l’Angleterre musicale, le groupe a publié trois albums d’une pop audacieuse et intelligente (Pioneer Soundtracks, The Jazz Age et le récent The end of the way it’s always been).
Le romantisme cultivé de Jack se moque en effet depuis ses débuts des formats pop classiques. Ses morceaux dépassent volontiers les sept minutes et la structure couplet-refrain n’y est plus qu’un lointain souvenir de l’âge de pierre. Délibérément expérimentaux sur certains morceaux ? ils citent Tilt de Scott Walker comme une influence majeure ? ils savent néanmoins garder en laisse leurs mélodies pour les sortir le moment venu, sur d’étincelants joyaux pop à la franchise bienvenue.
Sur leur dernier album en date, The End of the Way it’s Always Been, Anthony et Matthew multiplient les références, invitent l’acteur Kirk Lake sur le morceau titre de l’album, convient l’écrivain Dan Fante (fils de John) sur l’ironique The Emperor of the New London et livrent quelques-uns de leurs plus beaux textes. Car la poésie est ici au service de la pop : dans quelques mois, Anthony Reynolds publiera d’ailleurs un recueil de nouvelles, de poèmes et de paroles diverses sous le titre de These Roses taste like ashes.
En attendant une éventuelle traduction, lesinrocks.com vous propose de voir le clip de Sleepin’ makes me thirsty, extrait de leur album.
Avec l’aimble autorisation de Coup Franc
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