La pop démesurée
d’un surdoué australien
basé à Brooklyn.
David Bowie a souvent revendiqué, ému, l’influence de Scott Walker. Scott Matthew, gourmand Australien de Brooklyn, l’a bien entendu, entremêlant ces deux mentors – la suavité de l’un, la démesure de l’autre – dans des chansons aux arrangements immodérés, où les voix sont reçues avec tous les égards, en foultitude.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Ce gospel illuminé ne pourrait être que grandiloquent empilement d’harmonies angéliques et instruments précieux, un château de cartes balayé par le premier faux pas. Mais Scott Matthew est également un architecte doué et rigoureux, alternant plus encore que sur son magnifique There Is an Ocean That Divides… les extravagances et les silences, en une curieuse pop sacrée, recueillie et pourtant casse-cou. Le titre de son album se traduit par “le fils préféré de la bravoure”. A peine exagéré.
{"type":"Banniere-Basse"}