Le leader de Gorillaz a déclaré dans une interview à Sky News que la musique live était une “prescription” pour le stress lié à la pandémie de Covid-19.
Dans l’interview qu’il accordait aux Inrockuptibles quelques semaines avant la sortie du nouvel album de Gorillaz, Song Machine, Season One : Strange Timez, Damon Albarn évoquait déjà la question de la privation de concerts : “Pour être honnête, ce qui compte le plus, c’est de faire en sorte que les choses se règlent. Par exemple, je ne comprends pas pourquoi la musique live est devenue d’un coup la chose la plus dangereuse du monde, explique-t-il. C’est un truc que je ne pige pas, ça n’a aucun sens. C’est le meilleur truc, une vibration invisible. C’est comme les salles de cinéma, c’est un endroit normalement complètement bénin, où des gens cherchent à divertir d’autres gens. C’est flippant. Mais j’imagine que l’on reviendra plus fort.”
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Dans une interview vidéo donnée à Sky News et mise en ligne samedi 31 octobre au matin (à noter que ce n’est que plus tard dans la journée que le gouvernement britannique a annoncé le reconfinement de l’Angleterre, ndlr) la tête pensante du groupe animé a cette fois-ci carrément parlé “d’urgence existentielle” : “Il faut permettre à la musique de continuer… Nous essayons de préserver la santé de chacun en ce moment avec tant de passion que nous ne devons pas ignorer la musique live dans cette prescription.” Il poursuit : “Si les gens sont prêts à se produire, ils devraient être autorisés à le faire, personne ne devrait être obligé de faire quoi que ce soit, mais si les gens sont prêts, alors d’une manière ou d’une autre, nous pouvons faire en sorte que cela fonctionne afin que tout le monde se sente à l’aise et participe.”
La dévalorisation des arts
Pour Damon Albarn, le gouvernement britannique n’a pas fait assez pour apporter son soutien au secteur de la musique depuis le début de la pandémie de Covid-19 : “C’est vraiment quelque chose qui, malheureusement, fait partie de l’ADN des gouvernements conservateurs depuis le mandat de Thatcher : la dévalorisation des arts.”
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