Figure du Saint-Germain-des-Près de l’après-guerre, la chanteuse et actrice est décédée ce mercredi 23 septembre à Ramatuelle (Var), à l’âge de 93 ans. Après soixante-dix ans de carrière, cette interprète éternelle de Brel, Gainsbourg, Vian, Miossec ou Benjamin Biolay laisse un vide immense dans la chanson française.
Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez… était le titre de son album en 2003. Disparue à l’âge de 93 ans dans son village varois de Ramatuelle, Juliette Gréco laisse orphelins les thuriféraires de la chanson française, qu’elle a traversé comme peu d’interprètes d’ici depuis soixante-dix ans.
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En juin dernier, elle nous livrait encore sa reconnaissance pour le serviteur de mots d’un Benjamin Biolay qui figurait parmi les paroliers de son ambitieux album de 2003.
Née en 1927 à Montpellier, Juliette Gréco commence sa carrière artistique comme petit rat à l’Opéra de Paris, avant de cheminer vers la chanson, devenant une figure du Saint-Germain-des-Près de l’après-guerre. Interprète d’hymnes inoubliables, elle aura croisé le chemin de Jacques Brel, Georges Brassens, Boris Vian, Serge Gainsbourg, Jacques Prévert, Léo Ferré, Boris Vian, et plus récemment Miossec ou Benjamin Biolay.
Célèbre pour son interprétation de Belphégor à la télévision en 1965, Juliette Gréco a vécu mille vies, entre sa romance avec Miles Davis et ses mariages avec les acteurs Philippe Lemaire, Michel Piccoli et le pianiste Gérard Jouannest. “Sa vie fut hors du commun”, a confié la famille à l’AFP. On reviendra plus longuement sur son destin exceptionnel.
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