Vendredi soir, La Ferme Electrique ouvrait sa 6è édition à Tournan-en-Brie le temps d’un week end. On raconte la soirée, avec du joli monde au programme.
Depuis Paris, arrivée en RER E à la gare de Tournan-en-Brie, en Seine-et-Marne, sous 72°C (environ). Vendredi dernier, c’est clairement l’appel du vert qui nous donne la force de rejoindre le Ferme du Plateau. Avec une programmation sortant des sentiers battus, un décor cosy 100% DIY – entre mobilier de récup et installations de bricoleurs – et une ambiance loin des gros festivals estivaux, la Ferme Electrique séduit rapidement une fois sur place.
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Chaleur
Un verre d’ambrée artisanale à la main, c’est d’abord l’écho electro-pop de Ropoporose qui nous aide à affronter l’insupportable chaleur. Souvent considérés comme l’un des groupes émergents les plus prometteurs de ce début d’année, Pauline et Romain ne vont mettre qu’une petite heure de concert – aussi bordélique que non-académique – à nous convaincre qu’ils sont surtout le duo fraternel à suivre de très près durant les prochains mois.
Suivent les érudits dérangés d’Aquaserge et leur son difficilement identifiable – tant il balaie, à lui seul, cinquante année de musique pop. Le quintet, visiblement en grande forme, fait fi de la chaleur infernale qui s’est emparé de la salle et éclabousse les festivaliers venus en nombre (et en sueur), avec une euphorie communicative.
Enfin le crépuscule
22h45. Avec le crépuscule arrive enfin la fraîcheur que tout le monde attendait et, avec elle, la tête d’affiche de cette ouverture de festival: Chassol. Installé sur l’unique scène extérieure de l’ancien corps de ferme qui nous accueille, le Martiniquais surdoué livre alors un concert tout en douceur et en fraîcheur. L’occasion et les conditions idéales, donc, pour que fans et profanes (re)découvrent la panoplie de trips sonores de ce grand baroudeur entre l’Inde, la Martinique et… la Seine-et-Marne.
C’est avec le jeune Ventre de Biche (la grande curiosité du festival), venu spécialement de l’Est de la France pour présenter son dernier album, Viens Mourir, qu’on clôture cette soirée. Un concert peu commun, fait de synthés punk et de chanson française dégénérée, qui séduit visiblement les derniers festivaliers présents et confirme la réputation de la Ferme Electrique : un festival ambitieux sortant enfin des sentiers battus.
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