Bientôt centenaire, le groupe de Bobbie Gillespie revient en bonne forme avec un nouvel album à la fois pop et abrasif. A découvrir avec cinq extraits, un clip et une interview exclusive.
On lui donnerait trois siècles, à Bobby Gillespie. L’Ecossais est l’un des rares rescapés de la génération 86 –et il a échappé à beaucoup de choses, à des litres de substances pas très claires déversés dans les veines comme on avale un carambar, à des concerts fous furax et enflammés, à sa réputation de Gengis Khan rock ; là où Primal Scream passe, l’herbe ne repousse pas. Ou, si elle repousse, c’est généralement de toutes les couleurs -le groupe est, ou fut, également maître d’un psychédélisme malade et passionnant.
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[attachment id=298]Primal Scream semble avoir quelques siècles, mais le groupe, a encore toutes ses dents. Et belles, les dents : des canines, acérées et parfois sanglantes, dures comme le diamant. Car, assez inégal dans son histoire, Primal Scream est, en 2008, plutôt en forme.
Son nouvel album, Beautiful Future, s’il ne regarde pas toujours, justement, vers l’avenir, est une jolie petite claque, de celles qui font circuler le sang un peu plus vite. Une claque sonique et crasse, groove et sucrée, urgente et tartare, épique et ultra-pop, rock et électro –quelque part entre le rock vintage du précédent Riot City Blues et la brutalité des circuits imprimés d’XTRMNTR, avec quelques traces de funk blanc et livide, autre spécialité du groupe.
Beautiful Future, sur lequel apparaissent, joli signe de respect, Lovefoxx de CSS et Josh Homme des Queens of the Stone Age, est à découvrir ici-même avec 5 morceaux, un clip, et une interview de l’adorable Gillespie.
Can’t Go Back
Beautiful Future
Uptown
The Glory of Love
Beautiful Summer
Viva!
Réalisation interview : Alexandre Buisson
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