Indigné, malade, politique et sonique : du hip-hop pas happy du tout. Critique et écoute.
Dernier volet d’un triptyque autoproduit entamé en 2009, La Nausée délivre un rap militant et combatif en une galerie de portraits (un couple de vieux amoureux, un cadre supérieur dérisoire) et interroge l’époque, comme put le faire NTM, sans illusions sur le rôle concédé aujourd’hui aux artistes, mais le verbe toujours acéré. Serge Teyssot-Gay incendie Omar, SDF rincé au rhum, plus loin le metteur en son Lorenzo Bianchi laisse résonner ses sirènes tristes, un peu partout ailleurs rutilent les scratches de DJ Pone (Birdy Nam Nam). Et le tout allume des alertes entre nos oreilles.
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