Dès Friday on My Mind, le ton est donné : il sera ici question d’attente exaspérée. Celle du week-end chez les Easybeats, celle de toutes les révolutions ? musicale, sexuelle, politique ? pour les minets des Champs-Elysées, ces dandys acharnés à mettre des couleurs dans l’ennui charbonneux du milieu des années 60. Sapée à Londres, […]
Dès Friday on My Mind, le ton est donné : il sera ici question d’attente exaspérée. Celle du week-end chez les Easybeats, celle de toutes les révolutions ? musicale, sexuelle, politique ? pour les minets des Champs-Elysées, ces dandys acharnés à mettre des couleurs dans l’ennui charbonneux du milieu des années 60. Sapée à Londres, flirtant sur la soul de Memphis et collectionnant les aphorismes chers à l’esprit français, la bande du Drugstore voulait vivre vite. D’où son (excellent) goût pour les chansons aussi courtes que les jupes sous lesquelles les singles crépitants des Troggs et des Shadows Of Knight allumaient des feux de résineux. Avec cette BO racée et rusée (caché dans le Mr Soul de Neil Young période Buffalo Springfield, le riff de l’hymne Satisfaction échappe à la vigilance des détenteurs des droits des chansons des Stones), l’épopée pop de ces modernes muscadins vrombit comme un transistor dépucelé par sa première dose de guitare fuzz.
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