Garage rock électrique.
Punks bouddhistes à crêtes affolantes, les pauvres Brightoniens d’Eighties Matchbox B-Line Disaster étaient arrivés beaucoup trop tôt dans le revival garage-rock qui allait, quelques années plus tard, surexciter leur pays. L’un d’entre eux n’a visiblement perdu ni sa foi, ni sa rage et continue, avec Krak Krak, à distribuer l’électricité par bennes entières. Car le Krak Krak du nom, c’est le bruit des courts-circuits et des étincelles, qui explosent en gerbes indignées de chaque chanson de ce groupe qui ignore les slows. Que le grand crique me croque, voici Krak Krak.