La musique au pays d’un vétéran du highlife ghanéen. Critique et écoute.
Vétéran ou survivant ? Le presque octogénaire ghanéen Koo Nimo, internationalement salué comme le fleuron de la palm-wine music et de ce highlife mûri à Accra grâce au swing et au jazz, conserve le sens de l’enracinement. Cet album à l’intitulé explicite a en effet été enregistré dans l’arrière-cour familiale, au Ghana, après qu’on eut apparemment battu le rappel de tout le voisinage (enfants et coq inclus).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Pour la première fois à la tête d’une grande formation (une rhumba box pour les lignes de basse, des chœurs en répons vitaminés et une foultitude de percussions de poche), le chant et la guitare du patron – qui reconnaît bien volontiers les influences conjointes du flamenco et de Thelonious Monk – font merveille. Simple, épanouie et décontractée, de la musique à la bonne franquette.
{"type":"Banniere-Basse"}